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Demain dès lDemain dès l’aube, a l’heure où blanchit la campagne Demain dès l’aube, a l’heure où blanchit la campagne Je partirai vois-tu, je sais que tu m’attends J’irai par la forêt, j’irai par la montagne Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps Je marcherai les ...

Demain dès l
Demain dès l’aube, a l’heure où blanchit la campagne Demain dès l’aube, a l’heure où blanchit la campagne Je partirai vois-tu, je sais que tu m’attends J’irai par la forêt, j’irai par la montagne Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées Triste et le jour pour moi sera comme la nuit Je ne regardrai ni l’or du soir qui tombe Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur Et quand j’arriverai , je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur Et le jour pour eux sera comme la nuit les joies paternelles Soumis par éléphantaisie le ven, 06/08/2010 - 23:40. Les joies paternelles dans son berceau d'amour le hochet à bouger il quatre heure du mat et je dois me lever je le prends dans mes bras et le sort de son lit bébé veux son biberon et vide sa vessie j'étanche donc sa soif tout en le câlinant et il me remercie d'un rot tonitruant c'est avec amour que sa couche vais changer mais un vent est parti et me voilà moucheté je prends donc ma douche surveillant mon enfant mais sa mère réveillée viens me pourrir séant il s'en suit donc alors une joute verbale que bébé interrompt à l'aide de son trou de balle maman est repartie faire dodo dans le pieu je toilette mon fils qui rit à qui mieux mieux je couche mon enfant et lui chante une berceuse le hochet m'accompagne la nuit va être affreuse j'emmène mon ange alors jusque dans la cuisine pour le bercer d'amour et que ma nuit se termine il gazouille me sourit chavire mon cœur de père attrape le vase à roses , le fait tomber par terre avec des gestes tendres je le mets dans l'cosi puis ramasse les morceaux sur le sol fleuri le hochet arrête net son tintamarre joli dans un sourire béat bébé s'est endormi j'ai une pensée spécial aux papas en galère qui pensent qu'un enfant est une affaire de mère prenez donc dans vos bras ces quatre kilos d'amour et de tout votre cœur vous donnerez en retour éléphantaisie ps: pour toi poisson chat Malherbe (1555), Consolation à M. Du Périer (1598) Strophes 1 à 7 Ta douleur, Du Périer, sera donc éternelle, Et les tristes discours Que te met en l’esprit l’amitié paternelle L’augmenteront toujours ! Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son enfance était pleine, Et n’ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris. Mais elle était du monde où les plus belles choses Ont le pire destin, Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L’espace d’un matin. Puis quand ainsi serait que selon ta prière, Elle aurait obtenu D’avoir en cheveux blancs terminé sa carrière, Qu’en fût-il advenu ? Penses-tu que, plus vieille, en la maison céleste Elle eût eu plus d’accueil ? Ou qu’elle eût moins senti la poussière funeste Et les vers du cercueil ? Non, non, mon Du Périer, aussitôt que la Parque Ôte l’âme du corps, L’âge s’évanouit au-deçà de la barque, Et ne suit point les morts. Pour le commentaire… Une consolation tantôt réconfortante tantôt choquante liée à l’évocation imagée ou réaliste de la mort Les nombreux euphémismes atténuent l’évocation de la mort. Aux vers 5, 21, 23, 24, etc., le poète évoque de manière réaliste la mort. Le poète a écrit cette consolation pour consoler et faire réagir un ami qui a perdu sa fille. La mort est évoquée au moyen d’euphémismes, de métaphores, afin de ménager le destinataire de la consolation : comparaison fille / rose (métaphore strophe 4 → l’évocation de la mort est adoucie par « elle a vécu », « le pire destin », « terminé sa carrière » (= sa vie), « maison céleste », « Parque » (= déesse de la mort), « barque » (= barque de Charon, qui transporte les morts sur la rive des Enfers) → références mythologiques. La mort est aussi présentée sous ses traits les plus frappants (c’est typiquement baroque) : champ lexical de la mort, absence de sentimentalisme, les strophes 2, 5 et 6 sont marquées par des interrogations qui examinent froidement la situation afin de redonner du courage à Du Périer. Alliance très étroite entre la vie et la mort, l’évocation du concret de l’abstrait, notamment au moyen de la métaphore de la rose. L’homme face à la mort Il y a différentes réactions de l’homme face à la mort : Du Périer souffre (cf. champ lexical), il a perdu la raison (strophes 2, 5 et 6), il veut retourner en arrière afin de changer le destin → c’est un père effondré par la mort de sa fille. Devant la mort, l’homme se sent perdu, comme dans un labyrinthe (strophe 2 : « dédale », « ta raison perdue », « ne se retrouve pas »). L’errance est renforcée par la syntaxe (strophe 2) : rejet du verbe à la fin du vers → l’esprit humain divague devant la douleur de la mort. On remarque le champ lexical de la douleur et l’évocation de la nostalgie (strophes 5 et 6 : conditionnel et subjonctif → développement de l’irréel). Le lyrisme Genre du texte : il s’agit d’une consolation adressée à un ami qui témoigne de la délicatesse du poète, d’un signe d’amitié sincère, sous une apparente froideur. Le tutoiement et « mon Du Perier » et « injurieux ami » prouvent la réelle amitié qui lie les deux hommes. Dans la dernière expression mentionnée, le poète reconnaît sa sévérité, sa dureté. Le discours tenu par le poète : refus des illusions (vers 25 : « non, non ») → sous une dureté apparente, se cache une volonté de faire réagir un ami, un appel à la raison. « Commun trépas » relève d’un certain stoïcisme : il faut accepter sa condition de mortel et ne pas se montrer trop sensible pour éviter de souffrir. La comparaison de la jeune fille avec la rose est empruntée à Pétrarque (cf. Ronsard). La métaphore de la strophe 4 fait référence à l’éphémérité. Musicalité du texte : du point de vue des sonorités, la strophe 4 reflète l’ensemble de la construction du poème : chiasme, antithèses, épanadiplose, alternance du pluriel et du singulier. Il y a aussi une alternance entre alexandrins et hexasyllabes. Les rimes masculines et féminines participent d’un équilibre harmonieux entre la douceur et la force → il s’agit du rythme du distique élégiaque latin (cf. Cafe.umontreal.ca). 1843 Sa fille Léopoldine épouse Charles Vacquerie. Le 7 mars, première des Burgraves. La pièce qui est un échec marque la fin du rêve de Victor Hugo d'un théâtre qui soit à la fois ambitieux et populaire. Cet échec ainsi que les drames familiaux qui l'affectent, vont éloigner Victor Hugo du théâtre. Le 4 septembre, Léopoldine et son époux se noient dans la Seine, à Villequier. Victor Hugo, alors dans les Pyrénées, l'apprend le 9 septembre par la lecture d'un journal. Il rentre à Paris le 12. Période deuil et de désespoir. Il arrête d'écrire pendant trois ans. Recueil : Les contemplations Victor HUGO (1802-1885) Demain, dès l'aube... Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Commentaire composé :Montrer, par exemple, comment le récit d'un pèlerinage émouvant devient, grâce au pouvoir de la poésie, un poème d'amour et d'immortalité. PRÉSENTATION DU TEXTE Dans les Contemplations,la mort de Léopoldine inspire à Hugo tantôt des réminiscences heureuses, tantôt de douloureux cris de désespoir. Le texte XIV de " Pauca meae ",très bref, et très simple, en apparence, n'est ni l'un ni l'autre. À la veille du quatrième anniversaire de l'accident, Hugo compose ces trois strophes d'une simplicité harmonieuse et d'un lyrisme touchant. Avec une détermination qui n'exclut ni l'émotion ni l'imagination, il décrit par avance le cheminement qui le conduira auprès de son enfant bien-aimée. Mais par la magie des images, des rythmes et par le charme du langage poétique, ce voyage vers le souvenir et vers la mort prend la forme d'un poème d'amour et d'une célébration. Léopoldine disparue revivra éternellement grâce à l'offrande de quelques fleurs. Car tel est le pouvoir de la poésie, d'immortaliser ce que la mort a fait disparaître. I. LE VOYAGE La structure du poème souligne une double progression dans le temps et dans l'espace, et un itinéraire mené avec détermination. La progression dans le tempsLe poème débute par l'indication insistante du moment du départ (tout le vers 1 : trois notations de temps formant un groupe ternaire selon le rythme 2/2/8). Il se termine au crépuscule comme le souligne la métaphore du vers 9 (" l'or du soir qui tombe "). Le voyage occupe ainsi une journée entière sans interruption, à travers un paysage aux aspects variés. La progression dans l'espaceElle est exprimée par une série de compléments de lieu soulignant le passage, et la succession des paysages différents (anaphore de " j'irai par ", énumération des éléments de la nature " par la forêt ", " par la montagne "). On peut noter le caractère vague, sauvage et difficile de l'itinéraire suivi. Dans la strophe 3 le changement de paysage (il devient maritime et fluvial, ce que suggèrent " les voiles ", et le nom propre " Harfleur ") souligne indirectement la progression temporelle. Le mot " tombe " marque le point d'aboutissement, jusque-là inattendu. L'itinéraire suivi avec détermination L'itinéraire est exprimé par l'emploi de verbes de mouvement (" je partirai ", " j'irai ", " je marcherai ", " j'arriverai "). Leur ordre marque le départ et l'arrivée, et une certaine façon de se déplacer, dont la détermination est soulignée par l'emploi répété du futur. La situation de ces verbes à l'intérieur du poème (" je partirai " occupe les premiers pieds du vers 2, " j'irai " ponctue le début de chaque hémistiche du vers 3) fait de chacun d'eux une étape importante et décisive de l'itinéraire. Ils ponctuent le texte en soulignant une volonté que rien ne saurait arrêter. C'est précisément cette détermination, et la manière de voyager, qui font apparaître ce voyage non comme un simple déplacement, mais comme un itinéraire sentimental. II. L'ITINÉRAIRE SENTIMENTAL L'insistance à vouloir partir, que soulignent la répétition des compléments de temps du vers 1 et l'emploi constant du futur des verbes de mouvement, s'explique par le chagrin d'une séparation. L'indifférence à tout ce qui n'est pas la pensée de la bien-aimée met en relief la profondeur d'une relation sentimentale qui justifie un tel voyage. Une relation affective profondeElle apparaît dans l'interpellation affectueuse qui termine le premier hémistiche du vers 2 (" vois-tu ") et dans le rapprochement " je "/" tu ", très affirmatif, (" je sais que tu m'attends ") ou négatif (" je ne puis demeurer... "). Le premier quatrain souligne par un jeu d'alternance entre " je " et " tu " (v. 2, v. 4) une double certitude : celle d'un " rendez-vous ", celle de l'incapacité d'accepter une situation douloureuse. Le rythme très régulier du vers 4 (3/3/3/3) sans aucune coupe forte, donne à cette fin de strophe la musicalité d'une incantation obsessionnelle. L'indifférence au contexte du voyage Elle s'exprime par une certaine imprécision concernant le décor, par la négation des perceptions et par l'insistance sur des préoccupations personnelles. L'imprécision de l'environnement . la nature du paysage environnant est simplement indiquée par des notions géographiques sans caractérisation (" la forêt ", " la montagne "). De même le paysage de la strophe 3 (" l'or du soir ", " les voiles ") semble indistinct, ce que suggère l'adverbe " au loin ". Le phénomène d'imprécision est d'ailleurs plus nettement souligné par les négations. Les perceptions niées : la reprise de " sans " (" sans rien voir ", " sans entendre ") dans un vers lui-même très régulier, souligne une indifférence volontaire à toute perception auditive ou visuelle. Le refus des perceptions visuelles se retrouve aux vers 9 et 10 : tout intérêt éventuel pour un paysage esthétiquement émouvant est catégoriquement nié (négation du verbe " regarder "). De même, la confusion entre le jour et la nuit, qui s'exprime au vers 7 montre l'incapacité du voyageur à rester sensible à ce qui l'entoure. Les préoccupations douloureuses : elles sont étroitement liées au refus de la solitude (v. 4) et à la nécessité d'un recueillement. Elles s'expriment à travers un vocabulaire de l'affectivité (" triste ", " seul ") et par la description d'un comportement soucieux : repli sur soi, poids des pensées. La méditation est toute intérieure et continue, comme le suggère le vers 5 et son rythme monotone, sans aucune rupture. Le poids du souci se traduit par l'énumération du vers 8, marquant une progression nette dans le rythme, et, peut-être, une démarche progressivement plus pesante (1/3/4/4). L'itinéraire sentimental se révèle soucieux et douloureux. À mesure que se déroule le poème et le voyage, le poète, et le lecteur, se rapprochent de ce qui en fait la valeur affective et le drame. Le rendez-vous n'est pas celui de la vie, mais celui de la mort. Le choc du deuxième hémistiche du vers 11 conduit à une lecture rétrospective. Celle-ci est marquée par la présence obsédante de Léopoldine, que la poésie célèbre et fait, en quelque sorte, échapper à la mort. III. LE POUVOIR D'IMMORTALITÉ DE LA POÉSIE La négation de la mort passe par plusieurs procédés propres au langage poétique, et mis en relief par les techniques de versification. Le jeu poétiqueLe dialogue " je "/" tu " fait apparaître une interlocutrice vivante et présente, aussi bien réellement que dans la pensée et dans le coeur du narrateur. L'emploi du présent d'actualité renforce cette idée ainsi évoquée, avec certitude, Léopoldine échappe à la disparition. La négation de tout ce qui n'est pas la jeune fille traduit, implicitement, sa présence obsédante elle apparaît comme l'unique objet des pensées du poète. Le phénomène d'intériorisation, qui occupe une grande partie du texte (v. 4-10) est très habilement souligné par la structure de la strophe centrale, aux rimes embrassées. Cette strophe entièrement consacrée au narrateur (" je " omniprésent) semble faire abstraction de tout ce qui n'est pas lui-même. En réalité, le regard intérieur, détourné du contexte et du paysage, est entièrement tourné vers la pensée de Léopoldine. Cause de la tristesse du poète, elle est l'élément obsédant de son univers. Enfin le jeu d'alternance portant sur la négation et sur l'affirmation, souligne le refus qu'a Hugo de ce qui l'entoure et affirme la présence obsessionnelle de sa fille. Traverser des paysages en niant leur réalité sensible et affirmer en revanche une certitude qui relève de l'affectivité, permettent à Hugo de recréer une relation sentimentale modifiée par la mort. Le dernier vers La célébration du dernier vers met en relief la volonté d'une immortalisation. Le houx é
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分类:工学
上传时间:2011-09-25
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