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两小无猜 剧本

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两小无猜 剧本J’aime bien les osselets, le monopoly – mais seulement quand j’tiens la banque J’aime bien les osselets, le monopoly强手棋 – mais seulement quand j’tiens la banque. J’adore jouer aux billes – je gagne tout l’temps. Le jeu de l’oie鹅,傻瓜,笨蛋, c’est franchement坦率地讲déb...

两小无猜 剧本
J’aime bien les osselets, le monopoly – mais seulement quand j’tiens la banque J’aime bien les osselets, le monopoly强手棋 – mais seulement quand j’tiens la banque. J’adore jouer aux billes – je gagne tout l’temps. Le jeu de l’oie鹅,<口>傻瓜,笨蛋, c’est franchement坦率地讲débile<口>愚蠢的,傻的. Enfin, toujours moins que les dames, le rubis cube, et toutes ces conneries des pays de l’est. Les devinettes, c’est pas mon truc. Yams, crapette, marelle造房子游戏, c’est ok. Oh, chat perché藏猫猫, ça passe encore, mais ça s’arrête là. Mais il y a un jeu auquelà和lequel的结合形式il ne faut jamais jouer – je dis bien JAMAIS, même si即使c’est votre meilleure bon的比较级amie qui vous le propose. C’est de se faire ensevelir dans un bloc de béton.   Ce jeu, il a commencé avec une jolie maison. Et un joli bus sans chauffeur. Une jolie boite et une jolie copine. Non, en vérité, j’me trompe. Le jeu a commencé un petit peu plus tôt. Ca a commencé par un mot dégoûtant, qui veut rien dire du tout. Un mot comme « Métastase ». N’importe quoi ! Pourquoi pas « Mammouth » tant qu’il y est ? En plus, ça fait pleurer Maman. De toute façon, les médecins, ils sont nuls. Ils disent des mots nuls. Ils portent des pantalons nuls. Alors, imaginez ce qu’ils peuvent bien savoir sur les mamans.   Et puis, il y a aussi d’autres mots pas sympas. Comme… Kowalsky. Oh, cherchez pas, ça n’veut rien dire non plus. Kowalsky pue aussi. « Polak ! ». Et puis encore « Sale polak ! ». Sans oublier « Sale polak tête à claque ! ». Et tout ça, ça veut dire à peu près la même chose : ça veut dire « J’ai mal », « J’ai mal comme personne d’autres sur Terre, sur Mars et même sur Altaïr 4 ». * * * * * - Tu l’aimes ? Moi aussi j’la trouve très jolie. Donne. - C’est un trésor ? Un vrai ? - (Oui de la tête) - Waouh ! En tout cas, moi j’ai jamais vu un manège aussi beau, jamais jamais. Si, peut-être sur Altaïr 4, mais pas sur Terre. - Moi si. - Où ? J’veux dire : c’est un vrai manège ? Il existe vraiment ? - Oui mon ange. Là. Et là. - Et là aussi. - Julien, tu prends le bus ce matin, il faut que je reste avec Maman. - Allez, allez, allez mon Juju. File. - Maman, maman, t’as oublié ton trésor. - Garde le. Mon seul trésor, c’est toi. * * * * * - Sophie ? - Tu dois confondre : moi c’est sale polak ! Sophie non plus n’avait plus rien de précieux ce jour-là. Alors, fallait partager. - Tu m’le prêteras de temps en temps ? - Tu la donnes et tu la reprends. Si tu la veux vraiment, prouve le moi. Cap ou pas cap ? C’était parti ! J’crois que c’est comme ça que ça a vraiment commencé. - (Rires) Cap !   - Qu’est-ce que tu as fait ? Qu’est-ce que tu as fait ? Tu vas répondre ? - Rien. Non, j’veux pas qu’il me tape. - Il te tapera pas. Arrêtez, vous avez pas le droit. Arrêtez. - Silence. Je ne t’ai pas parlé. Julien ! Tu réponds ! - Je n’veux pas qu’il me tape. Non ! - Il te tapera pas Julien. Cap ! Tapez pas, vous avez pas le droit, arrêtez ! - Tais toi ! A bien y réfléchir, je crois que Papa n’a jamais beaucoup aimé Sophie. Même au tout début. * * * * * Le jeu s’est mis en place tout seul. Si Sophie avait la boîte, elle pouvait me donner n’importe quel gage. J’le faisais. Et j’regagnais la boîte. Alors, c’était à mon tour de donner un autre gage. Fastoche ! Et super rigolo, non ? Un jeu crétin ? Peut-être bien ! Mais… c’était notre jeu. * * * * * - 8 fois 7 ! 9 fois 7 ! 3 fois 7 ! - 21. - 4 fois 7 ! - 28. - 5 fois 7 ! - 35. - 6 fois 7 ! - 42. - 7 fois 7 ! - 49. * * * * * - Avec la lettre A, citez moi des noms communs commençant par la lettre A… Franck ? - Des animals ! - Des animaux ! Oui Franck : un animal, des animaux ! Qui d’autres ? Sylvie ! - Abricot. - Très bien ! Des abricots ! ABRICOT ! A présent, B ! D’autres noms communs commençant par la lettre B ? Oui, Sophie ! B, comme… ? - B comme bite. B comme brouter, brouter la moquette. Bordel aussi, braguette, bistouquette. - Ca suffit, tais-toi tout de suite ! - Barre toi si tu veux. Boudin baveux. Barre toi boudin baveux. - Mademoiselle se croit drôle ? Je te mets zéro, tu m’entends ? Z, comme zéro ! J’t’envoie chez monsieur le directeur ! On verra si ça te fait rire ! Qu’est-ce que c’est que ça Julien, je peux savoir ce que tu fais ? Allez, chez monsieur le directeur avec Sophie ! * * * * * - Bander. - Quoi ? - B comme bander. - J’sais bien peleton ! * * * * * - La discipline. La discipline est la mère du respect. Et sans respect, c’est la fin de la civilisation. L’aquédiquescence des fondamentaux de la cité, la voyoucratie, quoi ! Et tout cela grâce à qui ? Mais à Mademoiselle Kowalsky ! Et à Monsieur Janvier ! Hein ? - Cap ! - Qu’y a-t-il Monsieur Janvier ? Si vous avez quelque chose d’intéressant à dire, faites moi participer ! Me demande quelle idée fumeuse a pu traverser votre petit cerveau chétif pour vous permettre de m’interrompre ! Vous imaginez sûrement, Monsieur Janvier, que… C’est un super jeu ! Le problème, c’est qu’il fait vraiment rire personne. - Séparez les ! Séparez les Mademoiselle ! Nous séparer. Nous n’avons jamais été cap d’y rêver. * * * * * - Monsieur Janvier, allez donc rejoindre votre camarade Mademoiselle Kowalsky. Les grands esprits se rencontrent, n’est-ce pas ? Est-ce que vous connaissez le sens du mot châtiment ?   - Même si ce n’est pas pour vous, est-ce que vous avez pensé à l’avenir que vous préparez à cette petite ? Si vous ne lui induisez pas un minimum d’éducation… - Bon, ça va ! J’suis pas sa mère ! - La vulgarité粗俗,粗野,粗鲁n’est pas au programme de l’éducation ! Ni de l’académie, Mademoiselle Kowalsky ! Je vais encore une fois de plus convoquer vos parents ! - Nos parents, ils parlent pas Français. Et d’ailleurs [ajœr] by the way « bite », ça veut dire « marteau » hammer en polonais. Autre chose ? Toi ! Tu perds rien pour attendre ! Tu vas être privée de dessert [desεr], privée de sorties, privée de télé ! - T’es privé de bonbons ! T’es privé de bandes dessinées [bddesine]连环画(册) ! Et t’es privé de lumière [lymjεr]日光;灯光dans le couloir走廊,通道. Et maintenant, va chercher ton manteau ! Ca suffit suffire够了maintenant ! - Cool ! Tu fais la même chose ? * * * * * - Tu montes tout de suite dans ta chambre ! Julien ! Tu réveilles [reveje] 弄醒pas Maman妈妈(儿语及对母亲的爱称) ! Julien ! - Maman ! Maman, maman ! On a mangé un truc super à la cantine [ktin] 饭厅. Quoi ? T’es restée au lit toute la journée, veinarde [vεnar, -d] lucky ! On a eu une dictée. Vlan ! - Tu sais… Mon Julien… y a un médecin qui est venu me voir ce matin. - Eh ben, j’ai quand même fait 5 fautes et tu sais quoi ? - Juju, sois gentil. J’voudrais… - J’ai eu 10 en récitation [resitasj]朗诵 ! Tu veux l’entendre ? Oui, j’ai aussi fait une grosse十二打,罗,巨大的bêtise[betiz] 蠢事…   Les amis, c’est comme les lunettes. Ca donne l’air intelligent [tεliʒ], mais ça se raye [rεje] facilement. Et puis, ça fatigue ! Heureusement, des fois, on tombe sur des lunettes vraiment cool ! Moi, j’ai Sophie. * * * * * - A présent, des animaux commençant par A ! - Asticot. - Bien ! - Autruche… - Très bien ! - Abruti, Altaïr 4… - Continue ! - Cap ou pas cap ? - Cap ! - Je te mets zéro, tu m’entends ? Un zéro ! Et on va au bureau de monsieur le directeur ! - La discipline ! Toujours… la discipline ! Je vous avais prévenu pourtant ! Cette fois-ci, c’est l’avertissement. A partir de maintenant, c’est terminé l’Eden. Ca va barder ! Ah… ma petite fille, tu accoucheras dans la douleur, tu porteras des talons aiguilles, tu subiras des régimes, des pillings, des liftings, et en plus… tu feras la proprote ! Et c’est pas fini… Toi, mon petit, je t’ai réservé le pire… Les tourments et les fléaux, les dinosaures, la guerre atomique, Hitler, la guerre, le massacre des Indiens, les machines à lavée, les pétroliers qui font naufrage, la misère… mais surtout, oh oui, surtout : les jolies Mamans, malade ! * * * * * - Et dans cette direction, habitant de Mars : « Allez y voir si vous voulez, ils sont fous tous les deux. » « Beuh, je ne veux pas aller chez les fous », protesta Alice. « Oh, vous ne pouvez pas faire autrement, dit le chat. Nous sommes tous fous ici : je suis fou, vous êtes folle. »  - Maman, tu vas mourir ? - Je ne vais pas bien. - Tu vas mourir ? - Oui. Comme tout le monde. - C’est à cause de moi ? Parce que je fais des bêtises ? Tiens ! T’as qu’à me demander de faire quelque chose d’intelligent ! J’te jure, j’le ferai ! J’suis cap, hein ! - Tais toi. - Pas cap. - Bouche toi les oreilles. Bouche toi les oreilles fort fort fort, encore plus fort. Tu entends comme je t’aime, c’est le plus important. Bon, où on en était ? - Sophie est cap d’écrire avec les dents, c’est important, non ? - (Rires) Oh, on dirait que ni Alice, ni ta mère ne t’intéresse autant que Sophie ! Alors, avec les dents, bien sûr… et comment elle se débrouille avec les oreilles ? - Tu sais le faire toi ? Et jeter les araignées dans la purée ? Et monter à la corde les yeux bandés, t’sais ? - Avec un verre en équilibre sur la tête ? - Pah, j’te crois pas ! - (Toux) Tu t’imagines que t’es le premier à jouer à cap ou pas cap ? Allez, bonne nuit ! (Toux) - Maman ? C’est quoi ce que tu as fait de plus fou ? - Voler. - Voler ? Voler quoi ? - Voler dans le ciel. - Waouh ! Montre, allez, vas y ! Vole, vole ! - Cap… Plus tard. - Quand ? - Bientôt, j’te le promets. (Toux) - Mais quelle idée d’aller lui lire une histoire ! Dans ton état… c’est toi qui devrais être au lit. - Maman ? J’suis encore très puni ? Ou juste un peu ? J’veux dire, euh, Sophie m’a invité à… le mariage de… sa sœur… - Nan ! * * * * * - Moche sa robe ! - Moche son mec ! - En tout cas, si moi j’me marie un jour… - Tu diras non au curé, cap ou pas cap ? - Cap bien sûr ! - Qu’est-ce que tu feras quand tu seras grand ? - Tyran ! - Ouais, tyran ?! Avec tout un peuple asservi ? - Parfaitement. Avec un arène, des esclaves. Je les torturai chaque jeudi matin ! - Cool ! - Et toi ? - Ben… je… Non, c’est idiot. - Allez, dis le ! - Non, ça va pas te plaire. - Moi j’te le dis, raconte ! - J’aimerais être un flanc. Un flanc aux abricots. Nature, tiens. Un peu tiède dans une boulangerie, en vitrine. - Un flanc ?! Comme le gâteau ? - Ben évidemment, qu’est-ce que tu veux que ce soit d’autre ? Y en n’a pas 46 000 des flancs ! - Flanc… Flanc… Ah mais ouais, un flanc ! Mais ouais, mais c’est super génial ! - Bon, cap ou pas cap ? - Caaap ! - Mouais ! - Hmm, quoi « mouais » ? - C’est juste à cause de ça que les hommes sont mieux payés que les femmes ? - Aux bons ouvriers, les bons outils. - A mon tour ! Montre moi ta zizette ! - C’est pas du jeu ! C’était MON gage ! T’as pas le droit de copier ! - Cap ou pas cap ? - Cap. - C’est tout ? Mais on voit rien du tout ! - Tu vois que les femmes sont plus malignes que les hommes ! C’est tellement plus simple d’être amis… Tire la nappe ! - Cap ! - A toi ! Plus fort ! - Cap !   - Julien ! J’te cherchais partout ! - Oh, oui, le prof de violon était malade, et… - On verra ça plus tard, allez, viens. * * * * * - Maman ! - Mon Julien, mon grand garçon. - Tu vas guérir, hein ? Tu vas guérir. Cap ou pas cap ? - C’est pas toi qu’a la boîte mon coeur. C’est pas à toi de faire les gages. - Ben j’vais la chercher ! - Laisse Julien. Embrasse ta mère. - Tout à l’heure j’irai. Et puis après, tu me montres comment tu voles. - (Acquiescement de la tête)   - Qu’est-ce que tu fais ici ? - Julien, je… - Laisse moi, s’il te plait, tu peux pas comprendre. - C’est sûr. J’suis juste bonne à jouer. Ok, la prochaine à cloche pied, cap ou pas cap ? - Je saute deux et Maman guéri. Je saute trois et elle revient à la maison, pour mon anniversaire. Ouais ! Quatre d’un coup, elle revient ce soir, toute guérie ! Maman ? Maman ? Maman ! Maman ! Maman ! Maman ! Maman… Maman ! * * * * * - Lalalalala (La vie en rose)   * * * * *   - Bonjour, je suis le Papa de Julien. Vous êtes la Maman de Sophie ? Sa sœur ? J’ai besoin de… Est-ce que Sophie pourrait venir à la maison… ce soir ?   - Tu dors ? - Officiellement, oui. - Les rumeurs disent que tu fais semblant. - Oui, j’ai lu ça dans Paris Match, juste des ragots. J’vais dormir un peu. - Dis, demain, j’pourrais venir dormir chez toi, hein ? J’pourrais ? - Nan ! Jamais, tu viendras jamais chez moi, promets le ! - Pourquoi, ce serait vachement… - Promets le ! - Bon, d’accord. - Bonne nuit. C’est comme ça qu’on prend de mauvaise habitude. Je parle pas de casser des tasses. Ca, c’est plutôt sympa. Mais de dormir. Sophie et moi, on a bien dormi 10 ans cette nuit là. Et au matin, les choses sérieuses ont commencé. Script de Jeux d'enfants Partie 2 Et oui, un matin, les choses sérieuses ont commencé. ( Dring) - Oh merde de merde ! - Il est quelle heure ? - L’heure de mon exam ! - Exam de quoi ? - De maths. - Tu l’auras pas. J’t’ai dit que je supportais pas ça ! - Oh ! Mais t’es con, ça va pas non ? Oh, mais t’es malade ! - Julien, julien ! C’est quoi tout ce bruit ? Julien ! Julien, ouvre ! - Merde, merde, merde ! - Julien, ouvre ! Tu ouvres, sinon j’entre. Julien !   - Rends moi ça ! - Cap ou pas cap ? - Oh non, pas ce matin ! Pas ce matin, j’ai déjà assez les boules comme ça. - Et si, ce matin… Ce matin, Sophie va mettre le soutif…   * * * * *   - Mademoiselle Kawalsky ! - Kowalsky ! Sophie, Kowalsky ! La règle du jeu était demeurée inchangée. Mais ce qu’on pouvait appeler taquinerie lorsque nous étions gamins devait à présent s’appeler perversion. Vous savez ce qu’est la perversion ? Ce n’est qu’une affaire de goût. Comme la bouffe chinoise. On aime ou on n’aime pas. N’empêche que… quand on est Chinois, on n’a pas le choix. - Moi c’est Julien. - Et moi c’est Va-te-faire-mettre Donner un sens à ma vie ? Ca aurait été comme de jouer la 5e de Beethov, avec comme tout orchestre des ongles sur un tableau. - Mademoiselle Kawalsky… - Fonction vectorielle ? Alors… V1 par V2 est égal au produit de leurs deux modules multiplié par le cosinus de l’angle que forment les deux cordes. - Hmm… Tu m’as l’air calé en fonction vectorielle. Dis moi si je me trompe… - Mademoiselle Kawalsky… - Ton vecteur est défini par une origine ? Mais surtout une grandeur orientée dans un espace vectoriel… - Certains espaces vectoriels sont plus attirants que d’autres. - Tu crois que tu pourras approfondir la théorie avec moi ? - Cette loi est exponentielle. - Tu révises tout seul d’habitude ? - Hmm… - On t’a jamais dit que ça rend sourd ? - La solution de la sous-fonction delta s’il vous plaît, Mademoiselle Kawalsky. - Kowalsky ! Euh… - 3M² - 2M + 1 - Mademoiselle Kawalsky… Mademoiselle, revenez, je vous ai pas autorisé à quitter cette classe ! - Euh, f(x) a deux racines distinctes si M est compris entre -1 et 1/3. - Faut que j’y aille, c’est… c’est ma sœur. - Pauvre mec ! - Plus fort, j’entends pas ! … Ca a marché, non ? J’l’ai fait quand même ! Oh, fais pas cette gueule ! - T’as fait quoi au juste ? A part léchouiller une gonzesse ? - T’as… t’as rien compris ou quoi ? L’examinatrice a pas le bon nom ! J’ai grugé les listes, elle croit que tu t’appelles Sophie Kawalsky. - Ah, bien joué Einstein ! C’est les résultats, pas les listes d’appel qu’il faut gruger ! Mademoiselle Kowalsky, ça fait quand même zéro ! - Arrête, c’était drôle, non ? - Oui, c’était super drôle ! Et j’ai passé 20 minutes devant un peloton d’exécution rivé sur mon soutif. Après tout, qu’est-ce que t’en avais à foutre, t’avais mieux à faire. Tiens, ton susucre ! - Arrête, je la connais pas cette nana ! C’est juste pour passer le temps ! En plus, elle est nulle en maths ! - Aurélie Miller, une vraie tâche ! Elle a que deux choses pour elle : primo, elle a couché avec Igor, le prof de gym. Et deuxio, elle a les boucles d’oreille du délire. Voilà, tu la connais sous son meilleur jour ! - T’es jalouse ! - Moi ? - Oui, toi ! - Mais paie toi les poufiasse que tu veux, je m’en tape ! J’essaie juste de réussir mon oral malgré ça ! - Ca alors, t’es jalouse ! - Tu me lâches avec ça ! Maintenant, si tu veux mon avis sur Aurélie Miller, vas y, je te donne ma bénédiction. Il parait que c’est un coup d’enfer, il y a que la furie du bois Jolie qui est pas passé entre ses jambes. - Oh, arrête Sophie ! - Ah non, j’te jure, hein ! T’aurais tort de t’en priver. Au passage, tu me ramèneras ses boucles d’oreille, cap ?   * * * * *   - Mademoiselle… Miller ? Aurélie Miller…   - T’as un copain ? - Euh, oui. - Ben t’en as deux maintenant. - Et toi ? T’as sœur, c’est vraiment ta sœur ? - C’est elle qui m’envoie. - Bon bah dégage ! Je hurle et toute la fac déboule. - Nan mais… Ouvre ! Eh ! - C’est pour quoi ? - C’est ok chez toi. - J’dirai un coup de chiotte. C’est pour ça que tu me plais.   - Miller… Aurélie. Toujours pas ?   - Nan, ‘tends ‘tends ‘tends ! - Nan nan, il faut que j’y aille. - Quand est-ce qu’on se revoit ? - Euh, au troisième trimestre, pour les partiels. - Non attends Aurélie, je t'en supplie. Donne-moi tes boucles d'oreilles. L'or de tes cheveux s'y reflète et l'organe semble si disgracieux au regard de tes seins. Abandonne ton esclave transi à la contemplation de tes boucles. - Écoute t'es taré. T'es vraiment dingue, mais t'es gentil tu me laisses hein. On les a révisé nos fonctions vectorielles. On va pas s'atteler aux linéaires hein, ça nous ressemble pas... - Tu crois au coup de foudre ? - Bah ouais. - Naïve !   - Aurélie Miller… Recalée.   * * * * *   - Ca te dérange si c’est déduit de ma paye ? Alors… ? - Ben j’aime pas les blondes. - Tu l’as fait, t’es vraiment un salaud, hein ! - Un tyran ! - Et voilà ! Comme ça Aurélie Miller n’a vraiment plus rien pour elle ! - T’oublies ton Igor là, le prof de gym. Celui qui a un tour de biceps plus grand que son périmètre crânien, hein ? - J’ai déjà couché avec lui. * * * * * - Il fait combien exactement de tour de bras ? - Autant que ton QI. - Et il te plaît, ce yéti ? - En deuxième choix, oui ! - Comment ça en deuxième choix ? Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est qui le premier choix ? - A ton tour ! A ton tour, grouille ! - Igor, calme toi ! Tu connais les paris stupides, genre… euh… Blaise Pascal ? Il a peur de ne connaître. Wah ! - Tous tarrés ! - Hein Igor, ah !   - Bon, on passe à autre chose ? - Va lui filer un coup de pied dans les couilles.   * * * * *   - Dis que tu regrettes ! - Oh ça va, c’était marrant ! - Dis que tu regrettes ! - Ben si t’étais pas cap, fallait pas y aller, hein ! - Regarde moi bien, abruti ! Si j’suis dans cet état, c’est que j’suis cap de tout, moi. Alors maintenant tu t’excuses. - Tu peux toujours te gratter. Il te reste toujours un bras pour le faire. - Enfoiré, donne moi la boîte… Embrasse moi, cap ? - Cap ! - J’ai dit : embrasse moi ! - Ca va pas, non ? Vous êtes complètement fous ! Descendez, de ma bagnole ! Descendez, j’vous dis ! Mais ils sont malades ceux-là ! Vous m’entendez, oui ? Descendez j’vous dis ! Mais enfin, vous allez m’écouter, oui ? Descendez ! Bande de cons ! Connards ! Cons ! - Aime moi. - Cap. - C’est un jeu pour toi là ? - Non, un pari. C’est toi qui l’as lancé. - Ben si j’l’ai lancé, t’as pas su le rattraper au vol. Pauvre tache, tu vas louper ton bus !   * * * * *   Et puis, il a bien fallu grandir. Quand on est gosse, on croit naïvement que grandir, ça se fait tout doucement… Des nèfles, ouais ! Ca vient de fouetter ! Rrrouanh ! Comme une branche d’arbre quand quelqu’un passe devant toi dans une forêt. Ou quand ton père te dit : - C’est fini Julien. C’est fini de jouer. Tu as un concours dans deux mois, un concours. Ne le rate pas, sinon moi j’te raterais pas. - Bon ça va Papa, écoute, c’est pas si grave… Sois zen ! - ZEN ?!? Petit con, va ! Tu trouves que j’suis pas assez zen comme ça ? Dois-je te rappeler que tes jeux si lumineux ont tué la femme que j’aimais ? Qui, j’te rappelle en passant, était aussi ta mère ! - C’est dégueulasse ! Maman est pas morte à cause de moi ! - Oui, c’est dégueulasse, nous sommes d’accord. C’est dégueulasse un mec pas zen. C’est dégueulasse au point de t’élever tout seul, enfoiré ! - T’es une ordure ! J’l’ai pas tuée ! - Oui, j’suis une ordure ! J’suis un mec cap ! J’suis cap de casser la gueule de son fils ! J’suis pas cap d’accepter que cette graine de polak de Sophie Kowalsky vient de lui empoisonner son
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